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ALBERT PREND LA PAROLE

 

Je suis Albert Einstein. Du moins, c’est ainsi que m’appelle Robinette Broadhead, et je pense qu’il est nécessaire que je précise certains éléments.

À force de vouloir faire le malin avec ses faux débuts, Robin a oublié d’expliquer un grand nombre de données que j’estime essentielles. Entre autres, qui était l’Ennemi. Je vais vous aider. C’est mon boulot. J’aide Robinette Broadhead.

Mais il me faut expliquer ma situation.

Tout d’abord, je ne suis pas le « vrai » Albert Einstein. Celui-là est mort. Il est mort pas mal d’années avant que les Humains ne sachent stocker un individu sous forme de données, une fois son enveloppe de barbaque usée. Je suis tout au plus une approximation grossière de ce que Albert aurait été, s’il avait été moi.

Je ne ressemble en rien à une construction d’Humain. Fondamentalement, je suis un simple ordinateur, affublé, non sans fantaisie, pour honorer la beauté. (Comme les gens qui cachent leur téléphone dans un ours en peluche.) Afin que je paraisse plus amical, mon utilisateur, Robinette, a exigé que je ressemble et agisse comme une personne. Ma programmatrice s’en est donné à cœur joie. Elle aime en effet se prêter aux caprices de Robinette, car elle est aussi sa femme, S. Ya Lavorovna-Broadhead.

Ainsi, mon aspect et mon comportement ne sont dus qu’aux lubies de Robin. Robin est un homme qui a beaucoup de lubies, et beaucoup de sautes d’humeur aussi. Toutefois, je ne le discrédite pas. Il n’y est pour rien. Il provient de la matière vivante. C’est d’ailleurs pourquoi il a souffert des handicaps de tout barbaque. Son intelligence n’était que le produit de lents processus biochimiques. Elle manquait de précision et était fermée aux mathématiques. Son esprit était le produit d’un cerveau baigné par des flots constants d’hormones et décentré par des inputs sensoriels, tels que la douleur et le plaisir. Un cerveau capable de se torturer à cause d’éléments de programmation tels que « le doute », « la culpabilité », « la jalousie » et « la peur », toutes choses qui échappent à mon expérience personnelle. Imaginez un peu cette vie ! En fait, je m’émerveille de voir Robin fonctionner aussi bien. À sa place, je me demande si j’y parviendrais. Mais je ne puis dire que je comprends vraiment ces choses-là, étant donné que jamais je ne les ai éprouvées, sauf par analogie.

Cela ne signifie pas que je ne peux pas m’occuper de ces données. Les programmes d’Essie Broadhead peuvent presque tout faire. En outre, « comprendre » est tout à fait superflu. Il est inutile de comprendre comment marche un vaisseau spatial pour monter à bord et appuyer sur les touches. Et moi, je peux prévoir comment un stimulus donné affectera le comportement de Robin, sans avoir besoin pour cela de comprendre ce stimulus.

Après tout, je ne comprends pas non plus ce qu’est la racine carrée de moins un, mais cela ne m’empêche pas de l’utiliser de façon utile dans toutes sortes d’équations : e à la puissance i fois π = -1. Cela ne signifie pas que toutes ces quantités soient irrationnelles, transcendantales, imaginaires ou négatives.

Et peu importe également que Robin soit tout cela. Il est tout cela. En particulier, il est négatif une bonne partie de son temps, ce qui l’empêche d’être « heureux », état irrationnel par excellence, pour ne pas dire transcendantal.

C’est idiot de sa part. Selon les standards objectifs, Robinette Broadhead est un modèle de réussite. Il a tout ce que les Humains désirent. Il possède une richesse immense. (Il est vrai qu’il ne la possède plus personnellement, étant donné qu’il est stocké à présent.) Toujours est-il que ses revenus actuels sont versés à sa vraie femme (ou veuve) ; ils sont si élevés que s’il veut dépenser quelques centaines de millions çà et là, il n’a qu’un mot à dire. En fait, il consacre avec sagesse la plupart de sa fortune à l’institut de Recherches Extrasolaires, qui a des filiales à Londres, au Brésil, sur la planète Peggy et une douzaine d’autres dans la vieille Amérique du Nord, sans parler de sa flotte de vaisseaux d’exploration qui furètent dans toute la galaxie. Grâce à cet Institut, sa vie a « un but », et il exerce un grand « pouvoir ». Quoi d’autre, encore ? Ah ! oui, la santé ? Il l’a, bien sûr. Si un truc cloche, il est aussitôt réparé. « L’amour ? » Aussi. Il a la meilleure des femmes dont on puisse rêver. Du moins, il a la simulation de S. Ya Lavorovna-Broadhead ; c’est un analogue parfait, car S. Ya a elle-même écrit le programme de son simulacre.

Bref, si un barbaque ou une personne jadis barbaque a des raisons d’être heureux, c’est bien Robin.

Or très souvent, il ne l’est pas. Ce qui montre que la « raison » n’est pas l’élément dominant de sa psyché. Le fait que sans cesse il se demande ce qu’est l’amour, qu’il ne sache plus qui il aime, qu’il s’inquiète de savoir s’il a été « juste » ou « fidèle » envers ses différentes partenaires en est un exemple typique.

Par exemple :

Robin a aimé Gelle-Klara Moynlin, tous deux barbaques à l’époque. Il y a eu dispute et réconciliation. Puis, au cours d’un accident que ni l’un ni l’autre ne pouvaient empêcher, il l’a abandonnée pendant trente ans dans un trou noir.

Ce n’est pas gentil, bien sûr. Mais ce n’était pas de sa faute. Pourtant, il a fallu qu’il demeure allongé pendant des heures et des heures sur le divan de mon collègue Sigfrid von Shrink, un programme de psychanalyse, pour « soulager » son esprit de la « culpabilité » qui le faisait terriblement « souffrir ».

Irrationnel, ça ? Pour sûr. Mais ce n’est pas tout. Alors que d’après ses informations, Klara était à jamais perdue, il est tombé amoureux de ma créatrice et l’a épousée. Puis Klara est réapparue. Lorsque Robin a dû affronter le fait qu’il les aimait toutes les deux, il a tout bonnement pris la fuite.

Mais le pire, c’est qu’il est mort au cours de cette fugue. (Du moins, son corps devint inutilisable et Robin dut être stocké dans l’espace gigabit.) On pourrait croire que cela allait simplifier les choses. Il n’y avait plus de raison que ces vulgaires questions biologiques continuent à le tracasser, puisqu’il n’avait plus de biologie. Mais non, pas Robin Broadhead !

Pourtant, Robin n’est pas un idiot fini. (Pour un ex-barbaque, j’entends.) Anthropologiquement parlant, il sait aussi bien que moi que la « fidélité », la « jalousie » et la « culpabilité sexuelle » sont uniquement liées au fait biologique que « l’amour » entraîne « un rapport sexuel », qui lui-même entraîne « une reproduction ». La jalousie garantit que l’enfant sera élevé par ses géniteurs. Il le sait, ça. Malheureusement, il ne peut le ressentir. Et même s’il a jamais biologiquement procréé, cela n’y change rien.

Comme les tourments des barbaques sont étranges ! Et comme ils se tourmentent encore, même une fois promus à l’existence non matérielle, comme moi !

Robin se tourmente beaucoup, et lorsqu’il est tourmenté, je me tourmente aussi. À son sujet. C’est une des multiples choses pour lesquelles j’ai été programmé.

Je constate que je parle de façon presque aussi décousue que Robin. Je n’y peux rien. « Tel maître, tel homme », comme dit un vieux proverbe barbaque, même si « l’homme » n’est qu’un artefact purement artificiel de sous-programmes et de données.

Venons-en à présent à l’Ennemi.

C’est une race d’êtres intelligents (et immatériels) découverte par les Heechees. Ils ont ainsi appris que cet Ennemi (les Heechees les appellent les Assassins ainsi que beaucoup d’Humains, mais je n’ai jamais aimé ce terme) avait anéanti au moins quatre civilisations et qu’il en avait amoché deux autres.

Il est évident que cette race n’aime aucune catégorie de barbaques.

Il est même apparu qu’elle n’aime aucune catégorie de matière. L’Ennemi a injecté dans l’univers, je ne sais toujours pas comment, une masse supplémentaire telle que son rythme d’expansion a été ralenti. Ainsi, dans le futur (mais quand ?), l’univers s’effondrera sur lui-même pour renaître. La seule conclusion logique est qu’à ce moment-là, l’Ennemi interviendra pour que ce nouvel univers lui soit plus hospitalier.

Objectivement parlant, c’est là un impressionnant et élégant projet. Jamais je n’ai pu en convaincre Robin. Il demeure polarisé sur la matière en raison de son fâcheux passé.

L’Ennemi est toujours dans les parages, enfermé dans son propre trou noir. Un trou noir atypique qui contient non de la matière mais de l’énergie. (L’énergie qui compose sa masse est naturellement l’Ennemi lui-même.) Ce genre de trou noir porte un nom : kugelblitz.

 

Lorsque Robin et moi rencontrâmes le Heechee nommé Le Capitaine et son équipage, ce fut un choc pour les Heechees.

Ils nous mirent au courant de l’existence des Assassins et furent scandalisés lorsque nous refusâmes de suivre leur exemple : fuir et se cacher dans le noyau.

Lorsque le capitaine devint convaincu que l’humanité (y compris ceux de mon espèce) allait rester dans sa galaxie, il s’inclina devant l’irrévocable. Cela lui déplut mais il accepta notre décision. Il retourna dans le grand trou noir situé dans le noyau de la galaxie ou s’étaient réfugiés les siens pour les avertir que leurs plans étaient ruinés par cette race effrontée d’Humains et pour les persuader de nous aider.

Le capitaine nous promit donc qu’il allait mobiliser immédiatement les Heechees pour qu’ils nous aident à être prêts le jour où l’Ennemi sortirait de son kugelblitz pour détruire encore quelques races de barbaques.

Malheureusement, ce que signifie « immédiatement » pour un Heechee n’a rien d’immédiat pour nous – même si l’on inclut dans ce « nous » les Humains barbaques qui sont d’une lenteur affligeante. Les horloges dans les trous noirs tournent lentement, car la dilatation du temps dans le noyau les rend encore plus lentes que l’horloge humaine. Le rapport est de un contre quarante mille environ.

Cependant, tout bien considéré, les Heechees réagirent étonnamment vite. Le premier vaisseau heechee jaillit de leur ergosphère presque immédiatement, c’est-à-dire dix-huit ans plus tard seulement. Le second, neuf ans après le premier.

Pourquoi cette promptitude ? Les Heechees maintenaient, en fait, un certain nombre de vaisseaux en état d’alerte permanente. Ces premiers Heechees furent pour nous d’une valeur inestimable. Ils nous aidèrent à construire la Roue de l’Observation. Ils nous aidèrent aussi à repérer toutes les cachettes réparties dans toute la galaxie, où ils avaient placé leurs appareils sous naphtaline, ainsi que… fort souvent, les prospecteurs de la Grande Porte qui, après avoir atterri par hasard à de si grandes distances, ne pouvaient plus revenir.

Afin d’expliquer pourquoi les Heechees étaient si craintifs, je dois parler de leur passé, du temps où ils ne connaissaient pas l’existence de l’Ennemi.

Les Heechees étaient aussi curieux que les Humains, et aussi obstinés à découvrir tout ce qui pouvait être découvert. Trouver la solution à un bon nombre de problèmes scientifiques les démangeait : comment expliquer « la masse manquante », c’est-à-dire le fait que toute la masse de la matière observable dans l’univers ne permet pas de rendre compte de l’ensemble des mouvements des galaxies ? Les protons se délabrent-ils vraiment ? Y a-t-il eu quelque chose avant le Big Bang ? Et si oui, quoi ?

Les scientifiques humains se posaient également ce genre de questions avant de connaître les Heechees, mais ceux-ci avaient un grand avantage sur ces Humains (dont ma génitrice) : ils pouvaient se balader dans l’univers pour y jeter un coup d’œil.

C’est d’ailleurs ce qu’ils firent. Ils envoyèrent des expéditions pour étudier les novæ et les supernovæ, les étoiles à neutrons, les naines blanches et les pulsars. Ils mesurèrent le flot de matière s’écoulant entre les étoiles doubles et ils mesurèrent les flux des radiations provenant des gaz en train d’être absorbés par les trous noirs. Ils apprirent même à regarder de l’autre côté de la barrière de Schwarzschild qui entoure les trous noirs. Sans parler de leur curiosité tout aussi vive à propos de la façon dont les particules donnent naissance aux atomes, les atomes aux molécules et les molécules aux êtres vivants, comme eux-mêmes.

C’est simple. Les Heechees voulaient tout savoir.

Toutefois, parmi leurs quêtes, aucune n’était poursuivie avec autant de zèle que celle de la vie intelligente dans l’univers. Avec le temps, ils en découvrirent quelques exemples, ou du moins des vestiges.

La première découverte fut le fruit du hasard. Mais leur joie fut brève. Une curieuse anomalie dans le champ magnétique d’une petite planète glacée attira leur attention. À priori, il était impossible que la vie ait pu s’y développer. À sa surface, la température n’était que de 200 kelvins. Rien ne bougeait sur cette étendue de glace. Mais quand les explorateurs heechees sondèrent la glace, ils y découvrirent de grosses masses de métal. L’écho révélait que ces masses étaient de forme régulière. Tout excités, ils firent appel aux foreurs thermiques. Et que découvrirent-ils ? Des buildings ! Des usines ! Des machines !

Mais rien qui fût vivant.

Leur déception fut vive. Il était évident, d’après les restes déterrés, que jadis il y avait eu une vie intelligente sur cette planète, une civilisation ayant même atteint un premier stade industriel. Mais cette vie avait disparu. La datation des noyaux de la glace leur apprit qu’ils étaient arrivés un demi-million d’années trop tard. Pis, les géologues et les géochimistes affirmèrent que cette planète n’avait pu évoluer sur cette orbite-là. En effet, sa composition était identique à celle de Vénus, de Mars et de la Terre, type d’objet qui se trouve toujours proche d’une primaire.

Quelque chose l’avait donc propulsée si loin de son soleil qu’elle avait gelé. Un accident cosmique, tel que le passage proche d’une autre étoile, aussi improbable que cela soit statistiquement ? Aucun Heechee ne le croyait, malgré leur désir d’adopter cette explication.

Ils connurent un deuxième échec tout aussi cuisant. Oh ! pas un échec rapide. L’espoir le plus vif les anima même pendant longtemps : plus d’un siècle ! Un jour, un vaisseau heechee capta le parfum d’une transmission radio, en remonta la piste et découvrit un authentique et incontestable artefact d’une civilisation hautement technologique voyageant à travers l’espace interstellaire.

L’objet était une vaste toile d’araignée métallique, mais il était impossible qu’elle transporte un équipage vivant, sauf peut-être des microbes. Cette toile soyeuse était si légère qu’elle pesait moins que l’ongle d’un doigt, bien qu’elle mesurât un millier de kilomètres.

Il ne leur fallut pas très longtemps pour découvrir que cet objet était en fait une calculatrice, servant aussi de computer, de caméra et de radio émettrice, le tout merveilleusement emballé dans une gaze que l’on pouvait écraser dans sa main.

À vrai dire, c’était un voilier robot, propulsé par la lumière.

Ainsi, ils acquirent la preuve formelle que dans l’univers, il y avait d’autres vies intelligentes, comme la leur ! Et non seulement intelligentes, mais technologiques, capables de croisières intersidérales. Ils comprirent bien vite que cette sonde ultralégère était un esprit stellaire qui explorait la galaxie au moyen de la pression de rayonnement, observait les étoiles et transmettait ses rapports par radio à ses fabricants, sur leur planète mère.

Mais quelle était cette planète mère ?

Malheureusement, les Heechees oublièrent de mesurer l’alignement exact de la toile lorsqu’ils la capturèrent. Bien qu’ils aient su à quelques degrés près où elle était apparue, ces quelques degrés englobaient une centaine de millions d’étoiles, proches et lointaines.

Aussi, pendant un siècle, chaque vaisseau heechee en mission dans l’espace était-il muni d’un récepteur radio toujours en marche, qui ne guettait que le chant d’un autre de ces esprits stellaires. Ils en découvrirent plusieurs.

Le premier, étant endommagé, avait une orientation imprécise. Pourtant, même ainsi, le champ de recherches se réduisit à un million d’étoiles ; enfin, ils tombèrent sur une sonde en parfait état de marche. Des essaims de vaisseaux heechees s’abattirent dans la zone d’émission de cette toile. Il y avait encore beaucoup d’étoiles dans ce coin de la galaxie, mais pas plus que quelques centaines. Les Heechees les visitèrent toutes. Celle-ci n’avait pas de planète, celle-là était trop jeune et trop brillante pour avoir donné naissance à la vie…

Mais celle-là… ?

À priori, rien de bien intéressant. Ce n’était qu’un amas de cendres, trop petit et trop sombre pour être ne serait-ce qu’une étoile à neutrons. Certes, elle était à la bonne position. Certes, elle avait des planètes… Mais elle avait été une nova plusieurs centaines de milliers d’années auparavant. Il n’y avait rien sur elle qui pût être considéré comme être vivant.

Toutefois, sur la quatrième planète… une rangée de moellons traversait une vallée. Les vestiges d’un barrage. Et là, un tunnel était enfoui dans les flancs effondrés d’une montagne… Oui, les esprits stellaires étaient bel et bien partis de cet endroit.

Encore une fois, les Heechees arrivèrent trop tard.

On eut presque dit, songèrent les Heechees, que quelqu’un se baladait dans la galaxie pour anéantir les civilisations avant qu’eux ne les découvrent. Ou avant que ces civilisations n’envoient des représentants vivants dans l’espace interstellaire.

Enfin, les Heechees firent une dernière découverte. Une découverte terrifiante. Ils envoyèrent une expédition sous la direction d’une merveilleuse femelle heechee, nommée Tangente, et tous les morceaux du cauchemar s’assemblèrent.

 

Je ne vous parlerai pas de Tangente pour la bonne raison que, tôt ou tard, Robin vous en parlera. Il ne sait pas que dans peu de temps quelqu’un qui l’a connue personnellement lui parlera d’elle. Il le saurait s’il m’avait laissé le prévenir de la présence sur la Grande Porte de quelques individus qui vont jouer un grand rôle dans sa vie. Mais Robin refuse obstinément de m’écouter quand j’ai des choses importantes à lui dire.

Je vous prie d’excuser les zigzags de mon récit. Mais laissez-moi préciser encore une chose qui n’est pas sans intérêt.

J’ai laissé entendre un peu plus tôt que je savais que e à la puissance i fois π = -1, sans comprendre pourquoi. Il n’y a aucune raison que la base des logarithmes naturels élevée à la puissance de la racine carrée de -1 fois le rapport constant du périmètre du cercle à son diamètre soit égale à quelque chose, et encore moins à un simple nombre entier, tel que -1.

Toutefois, j’ai des doutes. Malheureusement je crois que cela est lié au phénomène dit de la masse manquante et au fait embarrassant que nous ne disposons que de trois dimensions perceptibles dans l’espace au lieu de neuf. Mais Robin refuse systématiquement de m’écouter quand j’aborde ces questions.

Les Annales des Heechees
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